Discographie
Guitare … Sylvain Lemaire
Batterie… Ludovic Fiorino
Saxophones (Baryton / Soprano / Alto) ... Mathieu Lemaire
Ses influences : TYFT, John Coltrane & Steve Lacy, Pitchoutchoulex, Anouar Brahem, Jim Black, etc.
De manière plus large, Diallèle évolue sur le fil des musiques improvisées, des cultures rock, & jazz.
Diallèle se forme en 2005
Le premier opus de Diallèle est sorti en février 2009 sous le Label Great Wings/Musea Records.
En février 2011, Diallèle entre à nouveau en studio pour son deuxième album. L’album Cats de Diallèle sort en mars 2011.
En mars 2012 et en partenariat avec La Région Poitou Charente, Diallèle entame une résidence de trois mois autour de la réalisation d'un Ciné-Concert «Le Mécano de la General » de Buster Keaton.
En octobre 2015 se termine leur résidence de création autour de leur dernier ciné-concert "L'homme qui ne riait jamais", soutenu une nouvelle fois par la région Poitou-Charentes et par le CSC LA CASE a Vouillé dans le cadre du dispositif co-production diffusion.
Un nouvel EP sort en janvier 2016 "Les Métamorphoses du chat".
En Février 2017, une proposition commune pour un projet de ciné concert en co-production se dessine avec MON PREMIER FESTIVAL (paris - Enfances au cinema) , qui on pu accueillir durant les éditions passées les precedents ciné-concert de Diallèle . Véronique Boursier (directrice d'Enfances au cinema) propose au trio Diallèle une création ciné-concert autour de "Jour de fête de Jacques Tati". Projet inédit car absent du catalogue foisonnant des ciné concerts dans l’hexagone. Cet en octobre 2017,que cette nouvelle création ciné-concert entame sa diffusion , après 3 mois de résidence.
Un nouvel EP sort en juillet 2017 "Utopia".
3ème album "QUATRE DEGRES" en décembre 2018
Diallèle vient sort son 2ème album , après Les Métamorphoses du Chat (EP - 2016) & Utopia (EP - 2017), le trio instrumental Diallèle revient avec cet album intitulé Quatre Degrés. Le trio explore, affine et développe dans ce nouvel opus une esthétique musicale en germe dans le précédent Utopia. Il mêle & fait se heurter les genres & les frontières pour construire une architecture rock, une ossature hybride dans laquelle se croise Post-Rock, Math-Rock, Pop, Jazz & Métal. Imprévisible & audacieux, ce disque au format court (36 mn) n'en demeure pas moins riche avec des titres comme Hostiles, Blast, PVC ou encore Gashadokuro Part 2 qui « en vrac » nous rappellent Tool, Sepultura, Queens of the Stone Age, Tyft, Deftones, King Crimson...et d'autres titres comme Aya Sofia, Last Flower ou encore l'indescriptible, le très noir et très beau Tooxow qui gravitent eux sur des orbites beaucoup plus jazz, voire folk...Ce disque bénéfice d'une belle production et révèle de manière limpide les articulations parfois complexes du trio Sax/Guitare/Batterie.
Diallèle « plante » avec ce disque les jalons d'une nouvelle esthétique, plus libre que jamais, et sachez Mesdames et Messieurs, que ça fait du bien !
CD & Vinyle disponible!
Vous pouvez écouter librement l'intégralité de l'album , et l'acheter en version numérique sur Bancamp diallèle
Saxophones et Clarinette Basse/ Mathieu Lemaire
Guitare/Sylvain Lemaire
Batterie/Ludovic Fiorino
Prise de son/Michaël Goupilleau
Mixage/Tristan Cordelette
Mastering/Thibault Chaumont
Chronique de CHROMATIQUE.NET - 17/11/2019
Diallèle - Quatre degrés
Autoproduction, 2019
par Chrysostome Ricaud
Diallèle est la transcription de diallèlos, nom grec de ce qu'on appelle aussi « cercle vicieux » ou « inférence réciproque », et qui consiste à définir un terme ou à démontrer une proposition au moyen d'un autre terme ou d'une autre proposition, qui ne peuvent eux-mêmes être définis ou démontrés que par les premiers (définition d’Universalis).
Derrière ce nom alambiqué et une pochette de disque qui laisseraient imaginer un groupe de death metal technique, se cache en fait un trio de math rock instrumental originaire de Poitiers. « You can’t judge a book by it’s cover » disent les Anglo-Saxons (« l’habit ne fait pas le moine » dirait-on en français, mais ça se prête moins à notre contexte) ! Bien que Quatre degrés ne soit que leur troisième LP, la formation existe depuis 2005 et mériterait beaucoup plus d’attention. Dans le créneau math rock qui est le leur, leur grande originalité réside dans la présence, en plus des traditionnels guitare et batterie, d’un saxophone jouant un rôle central dans l’équation de leur musique. On perçoit que Mathieu Lemaire, le saxophoniste et leader du trio vient du jazz, comme l’illustre d’entrée l’introduction totalement free de l’album ou encore l’interlude « Rogue ». La symbiose est parfaite entre le guitariste et le saxophoniste, seuls membres présents depuis les débuts du groupe, et dont l’homonymie laisse imaginer un lien de parenté. Dommage que la batterie manque de puissance et fasse par conséquent un peu pâle figure à côté de ce duo tonitruant et endiablé (la faute à une prise de son pas au top).
Dans un style musical qui s’y prête a priori assez peu, le groupe sait habilement varier les ambiances. Ainsi, sur « Last flower » par exemple, des violoncelles viennent enrichir les sonorités du trio et le résultat est magnifique. Tellement qu’on aimerait entendre tout un album avec cette formation (mais peut-être est-ce justement sa rareté qui fait autant ressortir ce morceau ?). Parfois c’est au sein d’un même morceau que les atmosphères varient, comme sur « Tooxow » où un saxophone lancinant devient progressivement inquiétant jusqu’à évoquer un barrissement furieux. Trop peu d’artistes empruntent de nouveaux chemins lorsqu’il s’agit de marier jazz et rock. Les musiciens de Diallèle sont de ceux-là et la formule qu’ils opèrent entre math rock et jazz est une réussite.
Album "QUATRE DEGRÉS" déc. 2018
CD & Vinyle disponible!
Vous pouvez écouter librement l'intégralité de l'album , et l'acheter en version numérique sur Bandcamp diallèle